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Louise
Timbre : Courant / moderne

D'après photos fonds Mairie de Saint-Amand-les-Eaux

 

Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre et à Saint-Amand-les-Eaux (59) Jardin de l’Abbaye, salle Jean Ferrat, le 28 et 29 septembre 2018 
Cachet premier jour créé par : Éloïse Oddos

 

Louise de Bettignies 1880 - 1918


Premier jour : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre et à Saint-Amand-les-Eaux (59) Jardin de l’Abbaye, salle Jean Ferrat, le 28 et 29 septembre 2018 
Vente générale :1 octobre2018
Retrait de la vente : 31 juillet 2019
Valeur faciale : 0.80 €€
Affranchissement : Lettre Verte 20g France, Monaco, Andorre
création : Éloïse Oddos
Département concerné par ce timbre : Charente

Dentelure : Dentelé 13¼
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 500.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5266
Valeur marchande timbre neuf : 0,75 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,24 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 


Timbres présentants : Les Héros de la résistance

 


Informations sur le visuel
La maison natale de Louise de Bettignies à Saint-Amand-LesEaux est représentée sur le côté droit du timbre.

 

Louise de Bettignies 1880 - 1918 

Monument en l'honneur de Louise de Bettignies à Lille (Image Wikipédia)

 

Louise de Bettignies

naît en 1880 à Saint-Amand. Quand la guerre éclate, elle rentre à Lille. Dès le siège de la ville, elle s'illustre en ravitaillant, sous la mitraille, ses défenseurs, puis en soignant les blessés. Elle s'engage auprès des services secrets britanniques et prend le nom d'Alice Dubois, met sur pied un réseau d'informateurs et renseigne sur les mouvements, les positions des forces ennemies.
Sa fougue et son courage ne s'éteignent pas malgré son arrestation, après une dénonciation probable, le 20 octobre 1915 près de Tournai. Incarcérée à Bruxelles, elle est condamnée à mort pour espionnage en mars 1916, peine commuée en détention perpétuelle. Enfermée à la forteresse de Siegburg, elle se révolte et convainc ses codétenues de refuser de fabriquer du matériel de guerre. Mise au cachot, elle tombe malade. Affaiblie, mal soignée, opérée sans hygiène, elle meurt en septembre 1918 à Cologne. Son corps est rapatrié à Saint-Amand en 1920.
Source communiqué de presse de la Poste