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Type Paix préoblitéré


Timbre : Préoblitéré


Listage des timbres de l'année 1937

 

 

Vente générale : 1937
Retrait de la vente : 17 novembre 1938
Valeur faciale : 80 c sur 1 f
Affranchissement le plus courant : Les préoblitérés ou «préos» sont destinés aux envois en grand nombre
Graveur : Antonin Delzers

Dessinateur : Antonin Delzers

Dentelure : 14 x 13½
Couleur : orange
Mode d'impression : Typographie
Format du timbre : 20 x 24 mm
Quantité émis : Pas d'information fiable
Présentation : Feuille de 100 timbres
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier France : Préos N° 74
Catalogue Spink / Maury France : N° 75
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,50 €
Valeur marchande timbre neuf avec charnière : 0,30 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,24 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 


Thématique catégorie : Type Paix

 

Informations complémentaires
Dès les années 1860, les postiers sont confrontés à l'affranchissement et l'oblitération des imprimés et échantillons que les sociétés commerciales expédiaient à leurs clients, d'imprimés électoraux en 1870 ou sur des journaux. Des timbres à l'effigie de Napoléon III sont connus oblitérés à l'avance avec un timbre à date. Ces timbres se reconnaissent puisque leur multiple oblitération ne dépasse pas du timbre sur le pli.
Parmi ses usages précurseurs, l'agence Havas utilise des vingt centimes préoblitérés pour expédier au dernier moment ses dépêches pendant le mois de mai 1871 et les événements de la Semaine sanglante.
En 1893 à Paris, les postes expérimentèrent des timbres préoblitérés spécifiques pour l'affranchissement des journaux et des imprimés. Des timbres au type Paix et Commerce sont marqués à la roulette par une surcharge de quatre lignes entre janvier et mars 1893, cinq lignes entre septembre et décembre 1893 : « PARIS - IMPR. », puis en dessous, des éléments de datation. Quelques entreprises ont utilisé ce service à l'époque, notamment les Grands Magasins du Louvre et Le Bon Marché.
En 1920 à Paris, l'expérimentation est recommencée en imposant aux entreprises de coller les timbres préoblitérés au type Semeuse (« POSTES 6- PARIS - 1920 » et de trier leurs plis. En échange, elles bénéficient du tarif des « envois en nombre ». En 1921, la surcharge est modifiée (« FRANCE » au lieu de « PARIS ») avec la généralisation de ce système à l'ensemble du pays.
En septembre 1922, apparaît la surcharge en arc de cercle « AFFRANCHts - POSTES », toujours en usage au début du xxie siècle
En 1954, un timbre au type Coq est le premier type servant uniquement aux préoblitérés, suivi à partir de 1964 de séries thématiques illustrées : monnaie gauloise, signes astrologiques, champignons, monuments, éléments naturels, instruments de musiques et orchidées. Depuis 1965, ces timbres sont vendus à l'unité aux collectionneurs.
Source : divers documents internet dont Wikipédia

En 1932, André Tardieu, président du Conseil, demande à l'administration postale de réaliser une nouvelle série de timbres d'usage courant consacrés à la paix.
Pour cette émission, on choisit le dessinateur Paul-Albert Laurens, déjà reconnu pour avoir été l'auteur en 1930 d'un timbre de poste aérienne (l'avion survolant Marseille). L'allégorie de la République coiffée du bonnet phrygien tient à gauche un rameau d'olivier et à droite maintient son épée au fourreau. Ce timbre reflète la force du courant pacifiste dans la France de l'entre-deux guerres.
Pour la gravure c'est Antonin Delzers qui fut choisi, spécialisé dans la réalisation de valeurs fiduciaires, billets de banque et surtout timbres-poste. Son talent indéniable, se jouant des difficultés techniques, lui valut très rapidement une reconnaissance internationale qui l'amena à travailler pour la Grèce, la Roumanie et la Grande-Bretagne.

 

 

 

 

 

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