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Séraphine Louis 1864-1942

Tableau intitulé « L'arbre du Paradis »


D'après photo © Bridgeman images

Timbre : Feuille


Listage des timbres de l'année 2022

 

Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, Musée d’Art et Archéologie de Senlis, Place Notre-Dame, de 9H à 13H et de 14H à 18H, 60300 SENLIS le 25 et 26 février 2022
Cachet premier jour créé par : Aurélie Baras

 

Premier jour : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, Musée d’Art et Archéologie de Senlis, Place Notre-Dame, de 9H à 13H et de 14H à 18H, 60300 SENLIS le 25 et 26 février 2022
Vente générale : 28 février 2022
Valeur faciale : 25.74 €
Affranchissement le plus courant : Lettre Prioritaire 100g pour la France, Andorre et Monaco
Création : Séraphine Louis
Mise en page : Aurélie Baras

Département concerné par ce timbre : Oise
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure
Format de la feuille : 143 x 185 mm
Quantité émis : 68.000.
Présentation : Feuille de 9 timbres

 


Thématique catégorie : Peintres, sculpteurs, tableaux, architects

 


Informations sur le sujet du timbre

Séraphine Louis

Fille d’un modeste journalier et bûcheron et d’une femme de ménage, Séraphine Louis (Arsy-sur-Oise, 1864-Clermont-de-l’Oise, 1942) est placée dès l’âge de treize ans comme domestique. Bonne à tout faire au couvent de la Charité
Séraphine peint à partir de 1905 des fleurs étranges, des fruits, des arbres de vie. Mêlant ses couleurs à de la laque industrielle, l’autodidacte donne à ce jardin édénique un incomparable éclat. La peinture vibre de ses tourments, de ses désirs secrets. En 1912, le hasard la mène chez Wilhelm Uhde, grand collectionneur et marchand d’art allemand établi en France. Il lui achète toutes ses peintures
Devenue Séraphine de Senlis, elle a définitivement troqué son plumeau contre des pinceaux. En 1929, il inclut ses œuvres à l’exposition Les peintres du Cœur sacré, aux côtés du Douanier Rousseau et d’autres « primitifs modernes ». Comme le Douanier Rousseau, Séraphine est persuadée de l’importance de son œuvre. N’est-elle pas inspirée par le divin ? Hélas, sa raison vacille. Elle achète fiévreusement des objets inutiles, s’endette, prédit la fin du monde… Internée à l’asile psychiatrique de Clermont en 1932, elle cesse de peindre. Mais grâce à Wilhelm Uhde, l’œuvre fabuleuse de cette humble servante « qui n’a rien vu ni rien vécu, n’a jamais été à Paris et n’a pour ainsi dire pas d’histoire » est déjà entrée dans le grand livre de l’art du XXe siècle
Source © La Poste - Jérôme COIGNARD

 

 

 

 

 

 

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