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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 21/10/2024

Jacques Bingen (1908-1944) héros de la résistance


Timbre : Courant / moderne



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Listage des timbres de l'année 1958

 

Cachet premier jour
Oblitération 1er jour à Paris le 19 avril 1958

 

Premier jour : Oblitération 1er jour à Paris le 19 avril 1958
Vente générale : 21 avril 1958
Retrait de la vente : 18 octobre 1958
Valeur faciale : 20 f
Graveur : Jean Pheulpin
Dessinateur : Albert Decaris
Département concerné par ce timbre : Paris
Dentelure : Dentelé 13
Couleur : olive et bleu foncé
Mode d'impression : Taille douce
Format du timbre : 26 x 40 mm (vignette 21,45 x 36 mm bords externes des filets)
Quantité émis : 2.450.000
Présentation : Feuille de 50 timbres
Bande phosphore : Sans
Catalogue Yvert et Tellier France : N° 1160
Catalogue Spink / Maury France : N° 1160
Catalogue Michel : N° FR 1196
Catalogue Scott : N° FR 882
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,56 €
Valeur marchande timbre neuf avec charnière : 0,30 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,29 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 


Thématique catégorie : Grands résistants de la seconde guerre

 


Informations sur le sujet du timbre

Jacques Bingen

né à Paris le 16 mars 1908.
Après l'arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943, il se porte volontaire pour aller aider sur place son vieil ami Claude Bouchinet-Serreulles, successeur de Moulin à la tête de la Délégation générale de Londres en métropole. À partir d'octobre 1943, Jacques Bingen est officiellement adjoint, avec Serreulles, d'Emile Bollaert, Délégué général du CFLN en France occupée. Jacques Bingen joue un rôle déterminant dans l'unification des forces militaires de la Résistance, qui aboutit à la création le 1er février 1944 des Forces françaises de l'intérieur (FFI), qui rassemblent l'Armée Secrète gaulliste, les FTP communistes et l'ORA giraudiste.
À la suite du départ de Serreulles pour Londres et à l'arrestation d'Emile Bollaert, Jacques Bingen est renvoyé comme Délégué en Zone Sud, malgré les menaces qu'il sait peser sur lui.
Le 12 mai 1944, la trahison de l'agent double de l'Abwehr Alfred Dormal permet à la Gestapo d'arrêter Jacques Bingen en gare de Clermont-Ferrand. Il s'échappe en assommant un des gardes chargés de sa surveillance, mais une employée de la Banque de France indique son chemin aux poursuivants. Repris, et craignant sans doute de révéler sous la torture les secrets importants de la Résistance qu'il détient, Jacques Bingen se donne la mort en avalant sa capsule de cyanure devant les locaux du SD, 2 bis avenue de Royat à Chamalières. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Source Wikipédia

 

Jacques Bingen

born in Paris on 16 March 1908.
After the arrest of Jean Moulin on 21 June 1943, he volunteered to go and help his old friend Claude Bouchinet-Serreulles, Moulin’s successor at the head of the London Delegation in the metropolis. From October 1943, Jacques Bingen was officially deputy, with Serreulles, of Emile Bollaert, General Delegate of the CFLN in occupied France. Jacques Bingen played a decisive role in the unification of the military forces of the Resistance, which led to the creation on 1 February 1944 of the French Forces de l'intérieur (FFI), which brought together the Gaullist Secret Army, the communist FTP and the Giraudist ORA.
Following the departure of Serreulles for London and the arrest of Emile Bollaert, Jacques Bingen is dismissed as Delegate in the South Zone, despite the threats he knows to be placed on him.
On 12 May 1944, the betrayal of the double agent of the Abwehr Alfred Dormal allows the Gestapo to arrest Jacques Bingen at the station of Clermont-Ferrand. He escapes by knocking one of the guards responsible for his surveillance, but an employee of the Bank of France shows his way to the pursuers. Taken away, and probably fearing to reveal under torture the important secrets of the Resistance that he holds, Jacques Bingen gives himself death by swallowing his cyanide capsule in front of the premises of the SD, 2 bis avenue de Royat in Chamalières. His body was never found.
Source Wikipedia

 

 

 

 

 

 

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