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Jorge Semprún à la Comédie du Livre de Montpellier, le 23 mai 2009. (Image Wikipédia)
Jorge Semprún Maura
né le 10 décembre 1923 à Madrid (Espagne) et mort le 7 juin 2011 à Paris, est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l’essentiel de l’œuvre littéraire est rédigé en français. Il a été ministre de la Culture en Espagne de 1988 à 1991 dans le gouvernement socialiste de Felipe González.
Semprún est issu d’une famille de la grande bourgeoisie espagnole. Son père, José María Semprún Gurrea, était un catholique et républicain, avocat et professeur de droit. Pendant la Guerre civile espagnole, il a été diplomate au service de la République espagnole à La Haye. En 1939, après la défaite des Républicains, ses parents se sont établis définitivement en France. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Semprún a rejoint la Résistance et est entré au Parti communiste d’Espagne (PCE) en 1942. Il intègre un réseau clandestin qui réceptionne les parachutages d’armes et les répartit dans les maquis de l’Yonne et de la Côte-d’Or. Arrêté par la Gestapo, il est déporté à Buchenwald. Peu avant l’arrivée des troupes américaines, il participe au soulèvement du camp. Il est libéré en avril 1945
Il a écrit plusieurs œuvres notables, dont Le Grand Voyage, La Deuxième Mort de Ramón Mercader, Quel beau dimanche!, L’Algarabie, L’Écriture ou la Vie, Adieu, vive clarté et Le mort qu’il faut.
Source : divers documents internet dont Wikipédia
