TIMBRES DE FRANCE
Ex : 50 c
Ex : 456
Ex : Appel du 18 juin
Ex : 1900
Ex : Femme
mini 4 lettres
Création du site : Juillet 2005
Nombre de visiteurs : 31.286.515
Nombre de pages : 107.276.287
Dernière mise à jour 18-11-2024
Nombre de visiteurs : 31.286.515
Nombre de pages : 107.276.287
Dernière mise à jour 18-11-2024
Cette bannière est une publicité le site n'a aucune boutique de vente
Bijoux traditionnels de Méditerranée
vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et.5 boulevard des Lices, 13200 ARLES (uniquement le vendredi) et 2 boulevard de Dunkerque, 13002 MARSEILLE (uniquement le vendredi) le 9 et 10 juillet
Vente générale : 12 juillet 2021
Valeur faciale : 22.50 €
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 33.000.
Bande phosphore : 2 barres
Informations complémentaires
Dès l’Antiquité, et la découverte de l’or, le bassin méditerranéen voit naître des vocations de bijoutiers. À partir du XVIIe siècle, ils exportent leurs créations dans le monde entier, s’adaptant aux goûts de leur clientèle et gagnant sans cesse en perfection.
Trésor des fonds marins, le corail rouge de Méditerranée est largement utilisé dans la fabrication de bijoux. Au creux du cou ou du poignet, en boucles d’oreilles ou en collier, « l’or rouge », réputé porter bonheur, connaît toujours le même engouement de nos jours. Un bijou exprime un statut social, une appartenance à une religion, évoque un souvenir.
Au XVIIIe siècle, en pays d’Arles, on offre aux futures mariées le « coulas », un bracelet de type jonc, en or ou en argent, retenant une médaille ciselée. La coquetterie des Arlésiennes stimule les orfèvres locaux qui rivalisent de savoir-faire. Ils revisitent notamment la croix de Malte émaillée sertie d’un diamant, à laquelle ils ajoutent un pendentif en forme de larme. Une croix latine pour la foi, une ancre pour l’espérance, un cœur pour la charité, la croix de Camargue créée en 1926, dont les extrémités rappellent les tridents des gardians, est devenue le symbole de l’âme camarguaise. Forts de leur identité régionale, les bijoux traversent le temps. Sait-on encore que le terme « poissardes », qui désigne de nos jours des pendentifs d’oreilles, fait référence aux poissonnières de Marseille, grandes amatrices de bijoux ?
Source © La Poste - Fabienne Azire -
Dès l’Antiquité, et la découverte de l’or, le bassin méditerranéen voit naître des vocations de bijoutiers. À partir du XVIIe siècle, ils exportent leurs créations dans le monde entier, s’adaptant aux goûts de leur clientèle et gagnant sans cesse en perfection.
Trésor des fonds marins, le corail rouge de Méditerranée est largement utilisé dans la fabrication de bijoux. Au creux du cou ou du poignet, en boucles d’oreilles ou en collier, « l’or rouge », réputé porter bonheur, connaît toujours le même engouement de nos jours. Un bijou exprime un statut social, une appartenance à une religion, évoque un souvenir.
Au XVIIIe siècle, en pays d’Arles, on offre aux futures mariées le « coulas », un bracelet de type jonc, en or ou en argent, retenant une médaille ciselée. La coquetterie des Arlésiennes stimule les orfèvres locaux qui rivalisent de savoir-faire. Ils revisitent notamment la croix de Malte émaillée sertie d’un diamant, à laquelle ils ajoutent un pendentif en forme de larme. Une croix latine pour la foi, une ancre pour l’espérance, un cœur pour la charité, la croix de Camargue créée en 1926, dont les extrémités rappellent les tridents des gardians, est devenue le symbole de l’âme camarguaise. Forts de leur identité régionale, les bijoux traversent le temps. Sait-on encore que le terme « poissardes », qui désigne de nos jours des pendentifs d’oreilles, fait référence aux poissonnières de Marseille, grandes amatrices de bijoux ?
Source © La Poste - Fabienne Azire -