TIMBRES DE FRANCE
Ex : 50 c
Ex : 456
Ex : Appel du 18 juin
Ex : 1900
Ex : Femme
mini 4 lettres
Création du site : Juillet 2005
Nombre de visiteurs : 31.308.878
Nombre de pages : 107.307.834
Dernière mise à jour 18-11-2024
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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 30/11/2023
Séraphine Louis 1864-1942
vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, Musée d’Art et Archéologie de Senlis, Place Notre-Dame, de 9H à 13H et de 14H à 18H, 60300 SENLIS le 25 et 26 février 2022
Vente générale : 28 février 2022
Valeur faciale : 2.86 €
Dentelure : 13¼
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 612.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5560
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 2,25 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,75 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires
Séraphine peint à partir de 1905 des fleurs étranges, des fruits, des arbres de vie. Mêlant ses couleurs à de la laque industrielle, l’autodidacte donne à ce jardin édénique un incomparable éclat. La peinture vibre de ses tourments, de ses désirs secrets. En 1912, le hasard la mène chez Wilhelm Uhde, grand collectionneur et marchand d’art allemand établi en France. Il lui achète toutes ses peintures
Devenue Séraphine de Senlis, elle a définitivement troqué son plumeau contre des pinceaux. En 1929, il inclut ses œuvres à l’exposition Les peintres du Cœur sacré, aux côtés du Douanier Rousseau et d’autres « primitifs modernes ». Comme le Douanier Rousseau, Séraphine est persuadée de l’importance de son œuvre. N’est-elle pas inspirée par le divin ? Hélas, sa raison vacille. Elle achète fiévreusement des objets inutiles, s’endette, prédit la fin du monde… Internée à l’asile psychiatrique de Clermont en 1932, elle cesse de peindre. Mais grâce à Wilhelm Uhde, l’œuvre fabuleuse de cette humble servante « qui n’a rien vu ni rien vécu, n’a jamais été à Paris et n’a pour ainsi dire pas d’histoire » est déjà entrée dans le grand livre de l’art du XXe siècle
Source © La Poste - Jérôme COIGNARD
Séraphine Louis
Fille d’un modeste journalier et bûcheron et d’une femme de ménage, Séraphine Louis (Arsy-sur-Oise, 1864-Clermont-de-l’Oise, 1942) est placée dès l’âge de treize ans comme domestique. Bonne à tout faire au couvent de la CharitéSéraphine peint à partir de 1905 des fleurs étranges, des fruits, des arbres de vie. Mêlant ses couleurs à de la laque industrielle, l’autodidacte donne à ce jardin édénique un incomparable éclat. La peinture vibre de ses tourments, de ses désirs secrets. En 1912, le hasard la mène chez Wilhelm Uhde, grand collectionneur et marchand d’art allemand établi en France. Il lui achète toutes ses peintures
Devenue Séraphine de Senlis, elle a définitivement troqué son plumeau contre des pinceaux. En 1929, il inclut ses œuvres à l’exposition Les peintres du Cœur sacré, aux côtés du Douanier Rousseau et d’autres « primitifs modernes ». Comme le Douanier Rousseau, Séraphine est persuadée de l’importance de son œuvre. N’est-elle pas inspirée par le divin ? Hélas, sa raison vacille. Elle achète fiévreusement des objets inutiles, s’endette, prédit la fin du monde… Internée à l’asile psychiatrique de Clermont en 1932, elle cesse de peindre. Mais grâce à Wilhelm Uhde, l’œuvre fabuleuse de cette humble servante « qui n’a rien vu ni rien vécu, n’a jamais été à Paris et n’a pour ainsi dire pas d’histoire » est déjà entrée dans le grand livre de l’art du XXe siècle
Source © La Poste - Jérôme COIGNARD