TIMBRES DE FRANCE
Ex : 50 c
Ex : 456
Ex : Appel du 18 juin
Ex : 1900
Ex : Femme
mini 4 lettres
Création du site : Juillet 2005
Nombre de visiteurs : 31.282.020
Nombre de pages : 107.268.729
Dernière mise à jour 18-11-2024
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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 23/11/2023
Déclaration universelle des droits de l'homme 1948-2018
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre le 10 décembre 2018
Vente générale : 11 décembre 2018
Retrait de la vente : 30 septembre 2019
Valeur faciale : 0.88 €
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 700.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5290
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 1,13 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,30 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Un peu d'histoire
Les droits de l'homme et du citoyen
Fondée en 1945 sur les décombres de la Seconde Guerre mondiale, l'ONU aspire à libérer le monde de la peur et de la barbarie en remplaçant le régime du droit du plus fort par celui de la force du droit. Pour ce faire, les Nations Unies décident de rédiger un texte de référence qui formera « l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ». Un comité de rédaction est formé, sous la présidence d'Eleanor Roosevelt, composé de 18 membres dont le Français René Cassin, juriste et résistant, ancien délégué français à la SDN et futur prix Nobel de la paix. Le 10 décembre 1948, les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme sont présentés à Paris, au palais de Chaillot. En précisant que « les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits », l'article 1er s'inspire directement de son illustre devancière, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Lui succèdent le droit à la liberté, l'interdiction de l'esclavage, de la torture, de l'arrestation arbitraire, la liberté de pensée, de culte, de circulation, le droit au travail, à l'éducation, etc. Mais la force de ces principes est limitée : bien que présentée comme le fondement de l'oeuvre législative de l'ONU, cette déclaration demeure symbolique car elle n'a pas de valeur juridique. Inspirant ensuite une Déclaration des droits de l'enfant (1959) et un Pacte international relatif aux droits économiques et sociaux, civils et politiques (1966), aux dispositions théoriquement contraignantes pour les pays signataires, la Déclaration universelle des droits de l'homme demeure un phare, une référence, la promesse d'un monde plus juste. © La Poste – Jean-Yves Le Naour