TIMBRES DE FRANCE
Ex : 50 c
Ex : 456
Ex : Appel du 18 juin
Ex : 1900
Ex : Femme
mini 4 lettres
Création du site : Juillet 2005
Nombre de visiteurs : 31.280.804
Nombre de pages : 107.266.531
Dernière mise à jour 18-11-2024
Nombre de visiteurs : 31.280.804
Nombre de pages : 107.266.531
Dernière mise à jour 18-11-2024
Cette bannière est une publicité le site n'a aucune boutique de vente
Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 20/11/2023
Joseph Peyré 1892-1968
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et à Garlin, Espace la Halle (64) le 20 et 21 octobre 2017
Vente générale : 23 octobre 2017
Retrait de la vente : 31 juillet 2018
Valeur faciale : 1.10 €
Graveur : Christophe Laborde-Balen
Dentelure : Dentelé 13¼
Couleur : polychromie
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 800.016.
Bande phosphore : 2 bandes
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5178
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,88 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,30 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations sur le visuel
Christophe Laborde-Balen a dessiné et gravé le portrait de Joseph Peyré sur un paysage qui représente le Sahara et des méharistes, pour évoquer le lieu dans lequel se déroule l'action de son roman « L'Escadron blanc » écrit en 1931. Cette oeuvre a également été adaptée au cinéma en 1949.
Joseph Peyré est né à Aydie (Pyrénées-Atlantiques), le 13 mars 1892, dans l'école où ses parents étaient instituteurs : « Avec les trois maisons voisines, l'école faisait face à l'église. C'était là, près du cimetière, le cœur d'Aydie, de mon village. » (De mon Béarn à la mer basque, Flammarion, 1952). Un village reculé au nord-est du Béarn, un bout du monde, en somme, dont il garde la nostalgie : « Entre l'église et l'école, j'étais heureux. à l'image de mes voisins, je n'aurais jamais quitté Aydie, ni ma maison » (Souvenirs d'un enfant, Flammarion, 1958). De fait, Peyré est toujours resté fidèle à ses racines. Mais, écolier appliqué, étudiant comblé, philosophe et juriste à la fois, il est armé pour la vie et connaîtra « l'exil » malgré lui.
Un exil relatif, toutefois, car, journaliste puis écrivain voyageur, poussé par le métier ou animé de sa seule imagination qui l'entraîne du Béarn des côtes aux Himalayas en passant par le Sahara, l'Espagne, le Maghreb et la Provence où il a fini par s'installer, dans le Var, Peyré n'échappe pas aux travers de sa race : en bon Béarnais - comme les Basques qui partent aux Amériques -, il sait qu'il n'est pas « de traversée qui n'exige le retour ».
Mort à Cannes le 26 décembre 1968, il repose à Aydie, à deux pas de l'école où il est né. Auteur éclectique et fécond, Prix de la Renaissance pour L'Escadron blanc en 1931, et Prix Goncourt en 1935 pour Sang et Lumières, Joseph Peyré a tenu la scène littéraire pendant toute une grande moitié du XXe siècle. Témoin de son temps, visionnaire parfois, les thèmes qui l'inspiraient sont le dépassement de soi, la soif d'absolu et la quête de l'ailleurs.
Ses héros sont des gens simples, des « héros ordinaires » qui, d'une terre à l'autre où ses romans les mènent, espaces naturels, cités radieuses ou villes assiégées, ont tous, comme chacun d'entre nous dans le quotidien de la vie, leur « montagne à gravir ». Il est « l'homme de ses livres », disait de lui Francis Carco.
© La Poste - Pierre Peyré
Christophe Laborde-Balen a dessiné et gravé le portrait de Joseph Peyré sur un paysage qui représente le Sahara et des méharistes, pour évoquer le lieu dans lequel se déroule l'action de son roman « L'Escadron blanc » écrit en 1931. Cette oeuvre a également été adaptée au cinéma en 1949.
Un peu d'histoire
Joseph Peyré est né à Aydie (Pyrénées-Atlantiques), le 13 mars 1892, dans l'école où ses parents étaient instituteurs : « Avec les trois maisons voisines, l'école faisait face à l'église. C'était là, près du cimetière, le cœur d'Aydie, de mon village. » (De mon Béarn à la mer basque, Flammarion, 1952). Un village reculé au nord-est du Béarn, un bout du monde, en somme, dont il garde la nostalgie : « Entre l'église et l'école, j'étais heureux. à l'image de mes voisins, je n'aurais jamais quitté Aydie, ni ma maison » (Souvenirs d'un enfant, Flammarion, 1958). De fait, Peyré est toujours resté fidèle à ses racines. Mais, écolier appliqué, étudiant comblé, philosophe et juriste à la fois, il est armé pour la vie et connaîtra « l'exil » malgré lui.
Un exil relatif, toutefois, car, journaliste puis écrivain voyageur, poussé par le métier ou animé de sa seule imagination qui l'entraîne du Béarn des côtes aux Himalayas en passant par le Sahara, l'Espagne, le Maghreb et la Provence où il a fini par s'installer, dans le Var, Peyré n'échappe pas aux travers de sa race : en bon Béarnais - comme les Basques qui partent aux Amériques -, il sait qu'il n'est pas « de traversée qui n'exige le retour ».
Mort à Cannes le 26 décembre 1968, il repose à Aydie, à deux pas de l'école où il est né. Auteur éclectique et fécond, Prix de la Renaissance pour L'Escadron blanc en 1931, et Prix Goncourt en 1935 pour Sang et Lumières, Joseph Peyré a tenu la scène littéraire pendant toute une grande moitié du XXe siècle. Témoin de son temps, visionnaire parfois, les thèmes qui l'inspiraient sont le dépassement de soi, la soif d'absolu et la quête de l'ailleurs.
Ses héros sont des gens simples, des « héros ordinaires » qui, d'une terre à l'autre où ses romans les mènent, espaces naturels, cités radieuses ou villes assiégées, ont tous, comme chacun d'entre nous dans le quotidien de la vie, leur « montagne à gravir ». Il est « l'homme de ses livres », disait de lui Francis Carco.
© La Poste - Pierre Peyré