TIMBRES DE FRANCE
Ex : 50 c
Ex : 456
Ex : Appel du 18 juin
Ex : 1900
Ex : Femme
mini 4 lettres
Création du site : Juillet 2005
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Nombre de pages : 107.855.048
Dernière mise à jour 02-12-2024
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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 13/11/2023
Basilique cathédrale de Saint-Denis
vente anticipée : Oblitération illustrée 1er jour à Paris au Carré d'Encreet à St Denis le Samedi 14 mars 2015
Vente générale : 16 mars 2015
Retrait de la vente : 31 décembre 2015
Valeur faciale : 2.01 €
Graveur : Claude Andréotto
Dentelure : 13½
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 825.000.
Bande phosphore : 2 bandes
Catalogue Yvert et Tellier : N° F4930
Catalogue Maury : N° BF 4886
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 1,81 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 1,00 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires
Un simple sanctuaire ne suffisait pas : l'abbé Suger a joué de ses amitiés avec le roi Louis VI le Gros, puis avec son fils, Louis VII, pour faire de son abbatiale une nécropole royale. Il a réussi : Saint-Denis est riche de plus de soixante-dix statues de marbre (orants ou gisants) qui font sa renommée. Suger a aussi bataillé pour en faire le lieu officiel du sacre des rois de France. Sur ce point, il a été pris de court par la cathédrale de Reims.
La basilique Saint-Denis
est une cathédrale à part dans le patrimoine architectural religieux français. Ceci par la volonté d'un homme : l'abbé Suger (1081-1151). L'énergie et l'idéal religieux de ce prélat d'exception, qui fut aussi homme d'Etat, surent transformer une église romane en un monument gothique. Nommé abbé de la riche abbatiale en 1122, il parvint à réunir des fonds suffisants pour réinventer l'architecture religieuse de son époque en appliquant un principe simple : la Foi par la Beauté. Pour croire, le peuple doit admirer, donc voir. Pour voir, il circulera dans un déambulatoire où l'on aura exposé des reliques dans de magnifiques reliquaires. D'où l'exigence d'espace et de lumière. Les vitraux compléteront la tâche en apportant aux illettrés l'enseignement religieux et les règles d'édification morale. L'esprit du gothique était né. L'église carolingienne de l'abbaye est agrandie vers 1135. D'abord la façade, puis le chevet. Suger expose son projet au roi, mais décide de ne pas toucher à la nef carolingienne.Un simple sanctuaire ne suffisait pas : l'abbé Suger a joué de ses amitiés avec le roi Louis VI le Gros, puis avec son fils, Louis VII, pour faire de son abbatiale une nécropole royale. Il a réussi : Saint-Denis est riche de plus de soixante-dix statues de marbre (orants ou gisants) qui font sa renommée. Suger a aussi bataillé pour en faire le lieu officiel du sacre des rois de France. Sur ce point, il a été pris de court par la cathédrale de Reims.