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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 19/01/2024

 

Les

 

Les Arts du Cirque


vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre le 29 et 30 septembre 2017
Vente générale : 30 septembre 2017
Retrait de la vente : 30 septembre 2019
Valeur faciale : 8.76 €
Dentelure : Dentelé 11½
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 2.500.000.
Bande phosphore : 1 bande à droite
Catalogue Yvert et Tellier : N° BC1478
Catalogue Maury : N° 1479A
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 7,13 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 5,00 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 

Informations complémentaires

Le cirque d'Astley

La conception occidentale du cirque s'inspire d'une façon ou d'une autre des jeux antiques romains ainsi que des bateleurs et troubadours du Moyen Âge. La première représentation d'un cirque moderne à Londres date du 7 avril 1768 et est l'oeuvre de Philip Astley. Vétéran de retour d'Amérique, il décide de représenter des spectacles équestres avec des démonstrations d'acrobatie dans la Philip Astley's riding school, école équestre dans laquelle est construite la première piste circulaire pour pouvoir tenir les chevaux depuis le centre. Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour du cercle est établi lorsqu'Astley égaye son spectacle par des bateleurs, pantomimes et autres voltigeurs, ajoutant des sièges et un toit conique à son anneau en 1773.
Le cirque-ménagerie succéda au cirque équestre du XIXe siècle. Fondé en 1854 par une famille anglaise, les Pinder, le Cirque Britania traverse la Manche dès 1868 et prend le nom de cirque-hippodrome des frères Pinder. Les convois étaient tirés par des chevaux. La fusion cirque-ménagerie fut popularisée par le cirque anglais de Lord George Sanger entre 1856 et 1870, à l'époque où sa collection d'animaux exotiques a été la plus importante parmi les ménageries ambulantes de Grande-Bretagne. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Barnum et ses successeurs, aux États-Unis, donnèrent un nouvel essor au cirque

 

Un peu d'histoire
Depuis le début du XXIe siècle, le cirque fait partie des arts du spectacle. Aussi bien la musique vocale instrumentale, que la danse et le théâtre, la pantomime, la poésie chantée et d'autres formes d'expression encore. Les arts du cirque recouvrent de nombreuses expressions culturelles qui reflètent la créativité humaine et que l'on trouve également, dans une certaine mesure, dans de nombreux autres domaines du patrimoine culturel immatériel.
 Les trapézistes, les jongleurs, les écuyers ou écuyères, les funambules évoluent dans l'air, avec adresse et virtuosité. Des animaux comme les tigres, les éléphants, les chevaux, les lions ... évoluent dans un cercle restreint sous la direction d'un ou plusieurs dompteurs. Tous défient les limites, tous défient le danger. Le cirque, c'est, comme la vie, un exercice d'équilibre. 
Le cirque est aussi le monde de l'illusion. C'est le jeu entre apparences et réalitéavec ses clowns, ses mimes, ses prestidigitateurs. Le cirque, c'est le burlesque et la poésie, les rêves, la féérie, les couleurs (traditionnellement le bleu, le jaune et le rouge), l'étonnement...
Le cirque évolue, élargit ses formes d'expression. L'utilisation des animaux est contestée actuellement par certains, dans la préoccupation du respect de l'animal. Certains cirques donc ne les mettent pas en scène du tout. Les arts de la rue, le théâtre se rapprochent des arts du cirque. Mais tous sont des mondes où l'énergie circule, le silence et le bruit ou la musique ponctue les actions, un monde à l'atmosphère très particulière où les prouesses et donc l'émerveillement sont toujours au rendez-vous. 
Ce carnet de timbres sort la même année qu'un carnet consacré à la fête foraine, un monde souvent lié à celui du cirque.
© La Poste
Ref  Phil@Poste